Les soft skills sont considérées, par 83 % des centaines de décideurs formation-RH qui ont répondu à l’enquête, comme essentielles pour relever les défis de la nouvelle organisation hybride du travail ; on ne s’étonnera pas qu’un même pourcentage mette la capacité à travailler en équipe et à collaborer en tête de liste de ces compétences.

L’enquête montre également que la décision de recruter ou de promouvoir un manager dépend largement des soft skills qu’il peut faire valoir ; mais, elles ne sont plus l’apanage des managers, car la tendance est marquée d’une volonté de généraliser ces compétences à tous les collaborateurs de l’entreprise (près de 50 % des entreprises suivent cette voie), même s’il reste encore beaucoup à faire.

Les bénéfices attendus des soft skills, notamment l’adaptabilité comportementale des collaborateurs dans un monde du travail requérant toujours plus d’agilité, est un puissant moteur de cette généralisation en cours, d’autant plus que, pour 86 % des responsables formation, c’est toujours le bon moment pour se former… La formation aux soft skills doit véritablement être continue.

Dans pareil contexte, la demande de soft skills, notamment nourrie par les comportements attendus dans le travail hybride, est en hausse significative dans près de 53 % des entreprises. Elle émane d’un peu partout : des responsables formation-RH, comme des collaborateurs ou de leurs managers, sinon de la direction qui mesure de mieux en mieux l’apport de ces compétences à la performance et à la survie de l’entreprise.

En conséquence, 80 % des responsables formation-RH prévoient d’augmenter leurs efforts dans la formation aux soft skills, qui reste le moyen privilégié de les développer.

Les quelques freins qui se dressent encore devant ces efforts devraient largement être balayés par la généralisation du Digital Learning que les responsables formation plébiscitent : démocratisation de l’accès aux soft skills (plus de 63 % des réponses), souplesse et personnalisation à la carte, sur-mesure alimenté par le feed-back… 

Ces avantages sont encore plus déterminants quand l’entreprise opte pour une approche mixte (le Blended Learning règne en maître, pour 57 % des responsables formation-RH), flexible et engageante, à même de susciter le désir de tous les talents de l’entreprise de développer leurs soft skills.

On est donc bien loin, 20 ans après, des premiers atermoiements sur la capacité de la formation en ligne de « délivrer » des compétences comportementales. Ce marché (le Digital Learning dédié aux soft skills) a mûri ; l’offre et la demande sont plus que jamais prêtes à généraliser et à accélérer des formations qui, en effet, conditionnent la survie des entreprises.

C'est autour de ces résultats, commentés par Jean-Marc Tassetto (Coorpacademy by go1) et Michel Diaz (Féfaur), que les échanges pourront se nouer et s'approfondir avec l'audience attendue à la conférence en ligne du 14 juin à 9:30.

Lien d'inscription gracieuse  : Former aux soft skills : question de survie pour l’entreprise