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Digital Learning Manager : a-t-il vraiment les moyens de réussir ?
14 OCTOBRE 2019 / pratiques / publi-reportage
Mathilde Istin
directrice déléguée
istf
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Pour réussir la mutation d’une entreprise, transformer la formation est une étape indispensable. C’est en effet le service formation qui sera au premier plan pour accompagner chaque collaborateur, quel que soit son service, dans l’évolution de son métier. Le Digital learning manager (ou DLM) est au cœur de cette transformation en cours de généralisation : que les recrutements dans ce poste soient en forte hausse n'est pas étonnant !

Les missions du Digital Learning Manager

Les missions principales du DLM sont à la fois stratégiques et variées : 

  • Pédagogie : il assure la mise en place d’une pédagogie adaptée au digital.
  • Gestion de projet : il coordonne la mise en place des actions pour déployer des formations digitales.
  • Stratégie globale : il définit les stratégies pour réussir la transformation digitale de la formation et met en place les moyens d’action pour y arriver.

Sur le papier, les responsabilités du DLM sont donc clés et au cœur de la stratégie de transformation de l’entreprise : point d’entreprise apprenante sans ce rôle capital ! Cependant, pour réellement réussir sa mission, le DLM devra avoir le soutien de toute la hiérarchie, à commencer par la direction elle-même, essentielle pour légitimer sa mission. Le DLM n’est plus vraiment ce responsable formation souvent encore perçu comme celui qui gère le budget formation (autrement dit un centre de coût) ; il doit être considéré comme un véritable « business partner ».

Un poste plein d’avenir

Si 65% de entreprises affirment avoir une personne chargée de la gestion de projet digital dans leurs effectifs formation (chiffres issus de notre mémo « Métiers du digital learning : quelles tendances ? »), on constate aussi que les DLM sont loin de couvrir l’entièreté du périmètre de leur poste. Pour la plupart, ils se voient comme des cordonniers trop mal chaussés, avouant au passage qu'ils ne possèdent pas toujours les compétences liées à leur poste, et plus grave encore, qu'ils ont rarement suivi des formations digitalisées. Un comble ! 

Toutefois, compte tenu du doublement chaque année du nombre de participants aux formations certifiantes de l'ISTF (Cursus Digital Learning Manager ou Chef de projet blended learning), on peut affirmer que les choses évoluent dans le bon sens. Par ailleurs, les personnes certifiées qui n’étaient pas en poste avant cette formation trouvent un travail dans les 3 mois : le poste de DLM est donc bel et bien très recherché, et son niveau de rémunération attractif.

Des moyens encore trop limités

Les entreprises, qui ont bien compris l’intérêt de compter ces talents en leur sein, manquent parfois de suivi dans leur effort : il ne suffit pas de recruter un Digital Learning Manager pour disposer d'une stratégie de transformation digitale ; encore faut-il lui apporter les moyens nécessaires.

Premier moyen : la légitimité, qui est clé ! Le DLM doit être reconnu comme une sorte de responsable de l’agilité de l’entreprise, car c’est sur lui que repose largement la transformation de l’entreprise en entreprise apprenante.

Transformer la formation, c’est aussi transformer l'organisation de l'entreprise et ses processus. Dans le département formation bien sûr, où il faut révolutionner sa façon de travailler : intégrer le collaboratif, uniformiser les pratiques des formateurs, s’appuyer sur les outils digitaux pour garantir la pérennité des ressources… Et partout ailleurs où se trouvent les apprenants qui devront changer leurs habitudes de formation, tout comme leurs managers. L’engagement de toute l’entreprise, afin de la rendre apprenante, passe donc par les leviers et les actions que pourra utiliser le DLM.

Ensuite, il faudra des moyens financiers. Pour pouvoir digitaliser, le DLM devra acquérir des outils numériques pour créer des contenus (LCMS) ou en acheter sur étagère et les diffuser (LMS). Un point qui n’est pas anecdotique et peut représenter un investissement important pour les plus grandes structures où l’abonnement se fait généralement en fonction du nombre d’apprenants.

Enfin, parfois des moyens humains. Cela dépend de la taille de l’entreprise, mais pour des grandes entreprises ou des entreprises de taille intermédiaire, le DLM devra pouvoir s’appuyer sur une équipe qui elle aussi maîtrise la pédagogie digitale et les outils qui vont avec. Là encore, ce sont généralement de nouvelles compétences à acquérir pour les collaborateurs et donc un budget à prévoir dès le début.

Vous l’aurez compris, le Digital Learning Manager est un poste en plein essor avec des missions clés pour réussir la transformation de l’entreprise apprenante dans son ensemble. Pourtant, nommer un DLM ne suffit pas pour réussir ce défi, il faut également accompagner les différents changements nécessaires dans toute la structure.

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