ELEARNINGLETTER
ACTUALITE & STRATEGIES DIGITAL LEARNING
ÉVÉNEMENTS OFFRES D'EMPLOIS COMMUNIQUÉS DE PRESSE ANNUAIRE DES PREMIUM
Leaders du Digital Learning
CONTRIBUTEURS S'ABONNER
À la newsletter
Pour lutter contre le syndrome Jean-Claude Dusse en formation…
26 FÉVRIER 2024 / evaluation / publi-reportage
Jérôme Bruet
ceo
procertif
plus de renseignements sur
Jean-Claude Dusse, vous connaissez ? C’est ce personnage qui, dans le film-culte « Les Bronzés », est incapable de conclure… Au fait, qu’est-ce que « conclure » (dans un projet de formation) ? Est-ce projeter une fin idéalisée à l’action de formation, à l’instar de Jean-Claude Dusse ? Il vaut mieux s’interroger sur la valeur réelle qu’on attend de cette action…

Une action de formation, pour quoi faire ?

Premier temps d’un projet de formation : l’accord entre les parties — commanditaires et service ou prestataire de formation — sur les attendus de la formation, c'est-à-dire sur l’objectif de la formation. Un préalable pour que les concepteurs du programme puissent se concentrer notamment sur l’élaboration des contenus. Modalités de formation, niveau d’interactivité, durée, etc. : indispensables, ces éléments constituent les ingrédients d’une bonne recette. Encore faut-il vous décider : voulez-vous que vos apprenants « mangent bien » ou que le Chef obtienne une étoile chez Michelin ?! S’il s’agit seulement de les nourrir, alors il suffit de délivrer des contenus assortis d’une évaluation à chaud post formation (un peu à la manière de ce que propose le site « The Fork »). Cette approche, loin de suffire si vous souhaitez cartographier les compétences existantes dans votre organisation. C’est pourtant ce qui se pratique dans l’immense majorité des formations dispensées. Retour au vrai sujet, donc : que vise une action de formation, en ligne, hybride ou présentielle : quelle valeur en attendent l’apprenant et l’entreprise ? Comment l’apprenant valorisera-t-il sa formation ? Quel levier de performance l’entreprise y trouvera-t-ell ? (Avoir "bien mangé" n’épuise pas ces questions… même si, du point de vue managérial, ou pour l’ego du responsable de formation, le fait que ces formations soient fortement appréciées n'est pas négligeable).

Pour prendre le contrepied de Jean-Claude Dusse

Point n’est besoin d’être plus chevelu que Michel Blanc… En revanche, il est impératif de se concentrer sur la matérialisation des compétences à acquérir grâce à la formation. D’une façon générale, le commanditaire souhaite le plus souvent répondre à un besoin opérationnel peu ou mal couvert. Par exemple, on veut aider des jeunes managers à pratiquer un meilleur recadrage, ou des chargés de maintenance à mieux appliquer des règles de sécurité. On pourrait multiplier les exemples à l'infini. On se concentrera sur des questions cruciales : ces compétences sont-elles acquises à l'issue de la formation ? le problème peut-il être considéré comme réglé ? comment, dans l'entreprise, trier simplement entre les collaborateurs possédant ces compétences et ceux qui doivent encore s'y former ? Insister sur la finalité d’une action de formation, certes, et donc s’assurer pratiquement qu’elle débouchera sur la conclusion attendue, grâce à deux ingrédients indispensables. D’abord, l’évaluation des compétences, ce qui peut parfois troubler les formateurs déjà formés à l’ingénierie de formation traditionnelle, sinon la plupart des acteurs de la formation. Parce que leur formation a, depuis toujours, privilégié l’application du processus bien connu : 1. Définir l’objectif terminal de la formation 2. Définir les prérequis 3. Déterminer les objectifs intermédiaires qui permettent de passer des prérequis à l’objectif terminal 4. Créer le contenu 5. Créer une évaluation sommative (parfois pour ne pas dire rarement… ). Il n’est pas question de jeter tout ce qu’on a appris, mais d’ajouter une « étape 0 » qui remplacera avantageusement l’étape 5 trop centrée sur le contenu du formateur. 

0 : le commanditaire doit dire comment les compétences acquises seront évaluées 

Cette demande surprendra plus d'un commanditaire. Cependant, c'est de cette réflexion en commun, une étape-clé, que découlera la valeur de vos formations — une étape, également, qui devra prendre en compte la pertinence de modalités d’évaluation autres que le quiz en ligne. On pense, par exemple, à des évaluations au poste de travail ou encore à l’endossement 360. Cela fait, il n’y a plus qu’à matérialiser la preuve de compétence ! Quel meilleur moyen que d’utiliser alors les « micro-credentials » ou les « open badges », preuves sécurisées garantissant l’identification de l’émetteur et du bénéficiaire, et que l’apprenant pourra stocker dans son coffre-fort de certification, par exemple, pour publier ces preuves sur les réseaux externes ou internes à l’entreprise. La mise en place de ces preuves suppose l’usage d’une plateforme MCS (Micro Credential System) interfacée aux plateformes de formation habituellement utilisées dans les entreprises (LMS, TMS, ERP, Intranet…) : une façon de construire « les lignes d’arrivée de formation ». Les plateformes MCS sont une solution de plus en plus utilisée pour s'assurer que vos formations (développées en interne comme en externe) créent la valeur attendue. On est bien loin, vous l’aurez compris, des timidités stériles de Jean-Claude Dusse !

ARTICLES RÉCENTS DANS LA MÊME RUBRIQUE | evaluation
Changement de paradigme : pourquoi la fonction formation s'approprient les « micro-credentials » •SUITE Optimiser la gestion des compétences : affaire de méthode, d’évaluation… et de technologie •SUITE
Intelligence Artificielle et micro-credentials : un cocktail hautement performant ! •SUITE Quand les « micro credentials » viennent dynamiser les formations obligatoires… •SUITE
Pour lutter contre le syndrome Jean-Claude Dusse en formation… •SUITE Évaluer et cartographier les compétences : l’endossement, une pratique efficace sous le feu des projecteurs •SUITE
Adaptive-learning et micro-learning by ExperQuiz •SUITE Faut-il vraiment monétiser la valeur créée par la formation ? •SUITE
Micro-Credentials et Open Badges, ce que les professionnels de formation doivent impérativement savoir •SUITE Auto-diagnostic et benchmarking de la Gestion des Talents en entreprise : les DRH s’approprient le nouvel Index de Cornerstone •SUITE
page précédente retour à l'accueil tous les articles
À LIRE CETTE SEMAINE
XR Training… LX Design… ? •SUITE
Le marketing vient au secours de l'engagement apprenant •SUITE
MBDA en haut de l’affiche pour ses cas d’usage de l’IA... •SUITE
Changement de paradigme : pourquoi la fonction formation... •SUITE
« Explore » : le programme de formation déployé par CMA CGM... •SUITE
Formation et développement des compétences IT : ce que... •SUITE
OFFRES D'EMPLOI
Chargé(e) en Marketing Business
ITycom
Chef de Projet Junior
ITycom
ILS INFORMENT
INGENIUM DIGITAL LEARNING : Ingenium digital learning lance un BTS digitalisé, en partenariat...
E-LEARNING TOUCH' : Utilisez iSpring IA pour générer vos questions !
PROCHAINS ÉVÉNEMENTS
Webinaire : Et si on replaçait l’apprenant au centre de nos formations ? L’approche “Learner Centred” via Moodle
02 MAI 2024 / Enovation
 Les nouveautés 2024 de moofactory : la suite de plugins qui améliore votre Moodle™
14 MAI 2024 / LMS FACTORY
LES PLUS LUS
Les normes du Learning revisitées par l'Intelligence... •SUITE
2024 : année record pour les Trophées du Digital Learning •SUITE
Le pouvoir du beau en Digital Learning •SUITE
Qui est le Chef d’orchestre de votre blended learning ? •SUITE
Prévention, santé et sécurité : l’expertise du présentiel... •SUITE
Réinventer la formation en entreprise en développant... •SUITE
• SUIVRE ELL
INSCRIPTION NEWSLETTER CONTACTEZ NOUS PUBLIEZ OFFRE D'EMPLOI PUBLIEZ ACTUALITÉ MENTIONS LÉGALES CENTRE DE PRÉFÉRENCES
www.e-learning-letter.com - © copyright e-learning Media 2024 - tous droits réservés - déclaration CNIL n°1717089 - email : informations@e-learning-letter.com - création : Fair Media ®