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Pourquoi 2022 sera l’année des tests de compétences en ligne 
25 JANVIER 2022 / pratiques
Depuis quelques années, le nombre des tests de compétences en ligne a connu une forte augmentation. Si cette hausse est en partie due aux restrictions physiques imposées par la crise sanitaire, de plus en plus d’entreprises sont séduites par les avantages apportés par le numérique dans leurs modalités d’évaluation.

Mereos : ce nom, qui est peut-être familier à des professionnels évoluant dans les ressources humaines, est celui d'une jeune pousse française – leader en Europe – qui a connu plus de 600 % de croissance en 2021, grâce à un dispositif de télésurveillance adopté par des entreprises dont les habitudes ont été bousculées par la crise sanitaire.

Amazon, Google et même Pôle Emploi : on ne compte plus le nombre d’organisations ayant recours au proctoring (surveillance d’examens). Cette nouvelle pratique : simple feu de paille ou tendance durable ?

L’explosion des formations en ligne

Les actifs français plébiscitent désormais la formation en ligne, notamment dans le cadre de leur reconversion professionnelle.

Publié en décembre 2021, le troisième volet du sondage du cabinet Elabe montre qu’environ 60 % des actifs ont envisagé ou entamé une reconversion professionnelle sur les dix-huit derniers mois ; pour les demandeurs d’emploi, le nombre grimpe à 76 %. Raisons invoquées à cette reconversion : l’envie d’avoir un métier proche de ses valeurs, de se rapprocher de ses passions, ou simplement… de changer d’air ! 

Pour accéder à un nouvel emploi, beaucoup se sont tournés vers l’un des 100,000 organismes de formation professionnelle enregistrés dans l’Hexagone. Outre la reconversion professionnelle, les actifs en poste n’hésitent pas à développer ou acquérir de nouvelles compétences pour évoluer dans leur carrière, ou tout simplement pour se mettre en conformité avec la réglementation dans des métiers dont l’exercice suppose une habilitation. 

Dans tous ces cas (liste non exhaustive), les apprenants sont amenés à passer des examens à distance puisque l’évaluation est une composante obligatoire des dispositifs de formation. 

On comprend que le boom des formations en ligne alimente celui de la télésurveillance des examens.

Du recrutement des collaborateurs… 

En France, la situation de l'emploi est tristement paradoxale : le nombre de demandeurs d’emploi atteint des sommets alors que nombre d'entreprises déclarent avoir toutes les peines du monde à recruter. D’où vient le problème ? Bien souvent, il vient du recrutement lui-même.

« Dans les process de recrutement classiques aujourd’hui, on passe en moyenne six secondes sur un CV, et on favorise inconsciemment certains profils à cause de biais sur le nom du candidat, celui de l’école par laquelle il est passé ou même ses activités » explique Maxime Legardez, fondateur de Maki, une start-up spécialisée dans le recrutement, qui a accompagné une centaine de clients dans une quête d’amélioration de leur processus de détection de talents en revoyant leurs stratégies et en misant sur une nouvelle pratique : les tests de compétences en ligne.

Le besoin existe également dans l’enseignement supérieur où la situation est peu ou prou similaire. Ici, l'employeur est l’établissement et la sélection y est tout aussi exigeante.

… au recrutement des étudiants 

Chaque année, les écoles de commerce et d’ingénieur sélectionnent leurs futurs étudiants par une analyse du dossier scolaire, un entretien oral et un test de sélection. Cependant, avec la crise sanitaire, il est devenu impossible de regrouper des centaines d’étudiants en un même lieu. La solution ? La passation d’un test d’admission en ligne et surveillé.

Une idée pas si nouvelle si l’on observe nos voisins Outre-Atlantique. Là-bas, la majorité des établissements ont déjà eu recours à la surveillance en ligne des examens en faisant appel à des start-ups américaines comme Examity ou Kryterion.

Selon Marc Tessier-Lavigne, Président de Stanford : « si les examens en ligne n’étaient pas surveillés, ils auraient bien moins de valeur, voire aucune. » 

Qu’ils soient utilisés pour évaluer des apprenants, sélectionner des candidats ou délivrer un certificat, ils doivent être aussi fiables que ceux sur papier. La surveillance en ligne devient alors l’élément qui permet d’attester les connaissances et les compétences des évalués. Mais concrètement, comment les examens en ligne sont-ils surveillés ?

Un système fiable à 100 % ? 

Revenons à Mereos, l’un des rares acteurs français présent sur ce marché. Pour chaque session d’évaluation, différents paramètres de surveillance peuvent être activés selon le choix du client. 

« Parmi les fonctionnalités les plus demandées, on peut citer l’enregistrement de la webcam du candidat et de son écran, le verrouillage de son navigateur (lockdown browser) ou la détection d’un double écran. Une équipe de surveillants formés visionnent ensuite les flux enregistrés et éditent un rapport de fraude le cas échéant » affirme Dorone Parienti, directeur général de Mereos. 

Mais est-ce suffisant pour recréer les conditions d’une surveillance en présentiel ? 

Dans un récent sondage publié par la Junior Entreprise de l’EDHEC, 75 % des étudiants interrogés ont déclaré la surveillance en ligne comme étant plus dissuasive que celle dans une salle de classe.

En 2010, le Danemark a été le premier pays au monde à autoriser l'accès à Internet pour des épreuves comptant pour le baccalauréat. La France lui emboîtera-t-elle le pas en proposant un baccalauréat 2.0 télésurveillé dans les prochaines années ?

À suivre…

EM

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