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Le Blended Learning est multi-usage… Nouvelle preuve avec les témoignages attendus au petit déjeuner thématique de HR Valley, le 3 juillet… Thème : l'accompagnement du changement… Revue de détail avec Tiphaine Duchet, responsable du pôle Learning & Communication chez HR Valley…
e-learning Letter : Quelles sont les activités de HR Valley ?
Tiphaine Duchet : HR Valley est un cabinet de conseil spécialisé dans l’accompagnement des hommes et des équipes dans les projets de transformation. Qu’ils soient de nature organisationnels, stratégiques, informatiques ou métier, les changements sont aujourd’hui le quotidien des managers et des collaborateurs en entreprise. HR Valley met à disposition des compétences pour accompagner ces changements, via notamment des dispositifs de blended learning innovants.
Notre pôle Learning & Communication a déjà réalisé différents projets de blended-learning. Par exemple, pour un leader mondial des Vins et Spiritueux, l'Université HR mixant séminaires en présentiel, e-academy permettant d'accéder à des modules de e-learning et de partager une base de connaissances sur des thématiques RH ; ou encore, pour un laboratoire pharmaceutique, un programme complet combinant actions de communication (teaser & newsletter), modules e-learning de pré-sensibilisation, base Sharepoint de partage des pratiques, formation-action en salle et ateliers de co-développement, cette fois-ci sur la thématique de l'accompagnement du changement dans le cadre de l'évolution d'un SI…
e-learning Letter : On comprend bien ce qu'est le Blended Learning selon HR Valley…
Tiphaine Duchet : Pour nous, en effet, chaque problématique de formation doit faire l’objet d’une réponse sur-mesure, équilibrant au mieux formation présentielle et distancielle, communication et collaboratif. Chacune de ces modalités pédagogiques doit répondre aux enjeux du projet : cible, coût, qualité, délais…
Les combinaisons possibles sont très nombreuses, elles peuvent associer des techniques diverses : autodiagnostic en ligne, film de communication, tutorat, par exemple… Autre possibilité : séminaire en présentiel, module de consolidation des acquis, classe virtuelle de suivi… Ou bien journées portes ouvertes, intranet avec ressources, informations et partages d’expérience…
e-learning Letter : Des combinaisons qui peuvent servir l'accompagnement du changement ?
Tiphaine Duchet : Le Blended Learning est suffisamment souple pour offrir des combinaisons répondant à tous les enjeux de formation, ce qui nécessite un cadrage rigoureux des besoins du client en amont.
Après analyse du contexte, nous proposons souvent d’associer de nouveaux ingrédients à ceux auxquels les clients avaient initialement pensé, non seulement pour améliorer l'adéquation de la solution aux besoins, mais aussi pour en démultiplier la portée.
C'est un message important à faire passer : le blended learning ne vient pas du tout concurrencer d’autres dispositifs mais au contraire s’appuyer sur eux pour en augmenter la portée : il ne s’agit pas de tout reprendre à zéro mais de capitaliser sur l’existant et de « rénover » les dispositifs en leur apportant une touche de modernité, d’innovation pédagogique, de collaboratif.
Le blended-learning prend aussi en compte la fragmentation des temps de formation en permettant aux apprenants de se former dans la durée en plusieurs fois, quand ils le souhaitent mais aussi via le canal qui leur est le plus adapté.
e-learning Letter : Quant au social learning dont on entend beaucoup parler ?
Tiphaine Duchet : La formation collaborative ! C’est effectivement un thème à la mode… RSE, web 2.0, autant de notions qui font plus ou moins rêver les entreprises : d’un côté l’entreprise a envie de surfer sur cette vague dynamique du réseau social qui donne tant d’élan, de buzz, de modernité, de visibilité à un projet ou une formation. Mais de l’autre côté, elle reste prudente sur la mise en place de tels dispositifs qui peuvent lui échapper mais aussi être chronophages.
On s’interrogeait déjà, il y a quelques années, sur la réalité de l’apprentissage en e-learning (jugé gadget par rapport à une formation en salle). Aujourd’hui il va falloir démontrer comment les collaborateurs peuvent être en situation d’apprentissage alors qu’ils tchattent sur le réseau social interne ou qu’ils partagent des vidéos pédagogiques self-made… tout est question de frontière, de pratique, d’accompagnement, de maturité…
L’intégration d’un réseau social d’entreprise dans un dispositif de blended-learning est selon nous un excellent accélérateur mais il n’est pas auto-suffisant et doit donc s’inscrire dans des objectifs pédagogiques clairement identifiés et communiqués.
Propos recueillis par Michel Diaz
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