ELEARNINGLETTER
ACTUALITE & STRATEGIES DIGITAL LEARNING
ACTUALITÉS ÉVÉNEMENTS OFFRES D'EMPLOIS COMMUNIQUÉS ANNUAIRE DES PREMIUM CONTRIBUTEURS S'ABONNER À LA NEWSLETTER
Variations sur les chiffres du Digital Learning
04 DÉCEMBRE 2014
e-doceo et l'ISTF, sa filiale formation, brossent le paysage du Digital Learning dans les entreprises françaises (plusieurs centaines d'entreprises sondées), sous forme d'une série de chiffres qui témoignent du long chemin restant à parcourir.

2 jours de formation traditionnelle en moyenne par salarié et par an : ce n’est pas lourd, rapporté au nombre de jours travaillés dans l’année. On comprend que le format stage soit contesté dans sa capacité à former au rythme des affaires. Il reste pourtant de loin la modalité de formation la plus utilisée, selon l’étude : 83% des actions de formation en moyenne dans les entreprises, contre 10% pour le e-learning seul (auto-formation distancielle asynchrone, principalement au poste de travail) et 7% pour la formation mixte combinant e-learning et présentiel. Mais 75% des entreprises ont testé le e-learning ; un chiffre qui n’a pas tant évolué ces dernières années : est-ce à dire que ces tests ne sont pas probants ? Sinon on pourrrait s’attendre à une plus grande densité du e-learning dans les entreprises (un indicateur qui a été mis en évidence par la récente étude Féfaur sur l’usage des plateformes LMS et Talent dans les entreprises françaises (novembre 2014)).

C’est le e-learning scénarisé qui prend le pas sur l’ensemble des modalités Digital Learning : près de 40% des entreprises lui donnent la préférence, contre 20,8% seulement pour la modalité rapid ou fast learning. Les entreprises sont donc loin d’avoir massivement internalisé leur production de contenus si l’on veut bien admettre que le e-learning scénarisé est sous-traité aux agences de création, quand le rapid learning est réalisé en interne (notamment avec les outils auteurs de la suite logicielle e-doceo). Serious game : 13,6%, on doute que cette modalité soit jamais appelée à vraiment décoller, sauf dans quelques domaines bien spécifiques à fort enjeu (la santé par exemple ou le transport aérien). Quant au social learning, il est réduit à la portion congrue. Ce qui ne doit pas inquiéter : l’entreprise pratique les apprentissages sociaux comme Jourdain la prose (et pas seulement autour de la machine à café) - c’est le social learning supporté par un réseau (numérique) social d’entreprise, généré ou non par la plateforme LMS, qui est encore très peu répandu (7,9%).

Quant au taux de complétude (le nombre de parcours de formation que les apprenants terminent réellement), il est de 60% en moyenne. Pas si mal. Sans doute en lien avec la brieveté des sessions e-learning :  ce serait une sorte de zapping effrené d’abandonner un module qui ne dure que 5 à 10 minutes (sauf à ce que sa qualité soit en dessous de tout). Et si l’étude remarque justement que le présentiel bénéficie d’un taux très élevé (90%), c’est qu’il est beaucoup plus délicat de quitter son stage avant la fin !

Facteur de motivation à l’entrée en formation : avant tout la capacité des contenus à répondre à des besoins métiers (22%), ce qui correspond au 3ème facteur de captation de l’attention indiqué plus loin : 21% pour la qualité du contenu brut (c’est-à-dire la pertinence des messages et des connaissances proposées, relativement à un besoin de opérationnel). Mais le principal facteur de captation (on pourrait aussi parler d’engagement apprenant), c’est celui de l’interactivité, des exercices, du feed-back. On est là au coeur du sujet : un Digital Learning en prise directe avec les besoins opérationnels, apportant juste ce qu’il faut, permettant de vérifier instantanément si on a acquis les connaissances nécessaires.

Pas si simple !

Michel Diaz

ARTICLES RÉCENTS DANS LA MÊME THÉMATIQUE stratégies & transformations
Le service formation doit reprendre le contrôle •SUITE Seniors : dernier rempart contre l’entreprise désincarnée ? •SUITE
Digital Learning : les vérités 2025 qui vont compter en 2026 •SUITE La fonction L&D : désintermédiation accélérée ? •SUITE
Stratégie de formation : crash test •SUITE Atlas : le navigateur qui avale la formation ! •SUITE
Cybersécurité : l’heure de la formation obligatoire a-t-elle sonné ? •SUITE Responsables formation, vérifiez vos sources ! •SUITE
Quand les entreprises font de la formation un enjeu de société •SUITE Blify veut imposer les agents IA dans la formation managériale •SUITE
page précédente retour à l'accueil tous les articles
À LIRE CETTE SEMAINE
Mesurer l’impact de la veille : indicateurs, méthodes et... •SUITE
Portrait du responsable formation en chef d’orchestre •SUITE
Quelles compétences clés sont aujourd'hui requises d'un... •SUITE
La formation à l'Habilitation Assurance selon la Banque... •SUITE
La voix en formation : en progrès, mais d'un usage... •SUITE
Une leçon de l’attaque contre Leroy Merlin : l'impératif de... •SUITE
OFFRES D'EMPLOI
Account Executive
7SPEAKING
Chef de projet Marketing Digital
7SPEAKING
ILS INFORMENT
Experquiz : Guide pour choisir son LMS
Procertif : Renforcer l’engagement grâce aux badges numériques
PROCHAINS ÉVÉNEMENTS
L'IA dans Articulate 360
23 DÉCEMBRE 2025 / DISTRISOFT
Expérience Apprenant : les leviers logistiques et administratifs
08 JANVIER 2026 / ISTF
LES PLUS LUS
Neurosciences et engagement : capter l’attention dans...
Former, c'est engager !
Comment Medtronic « Adkarise » la formation de sa...
Atlas : le navigateur qui avale la formation !
L'ascension fulgurante d'un nouveau champion de la...
Formation sur-mesure à grande échelle : les Kapsules...
Dernières annonces de ChatGPT : bouleversement attendu dans...
Créer une motivation durable pour l’apprentissage des...
INSCRIPTION NEWSLETTER CONTACTEZ NOUS PUBLIEZ OFFRE D'EMPLOI PUBLIEZ ACTUALITÉ MENTIONS LÉGALES CENTRE DE PRÉFÉRENCES
www.e-learning-letter.com - © copyright e-learning Media 2025 - images fournies par Adobe Stock et Freepik - tous droits réservés - déclaration CNIL n°1717089 - email : informations@e-learning-letter.com - création : Fair Media ®