La montée en puissance de la génération Y et des nouveaux usages du Web et du Smartphone accompagne un mouvement plus général vers "l'entreprise libérée"… La formation se libère-t-elle à son tour ? Que cache la querelle entre les plateformes établies de longue date et les "LMS de l'ère digitale" d'émergence récente ? Premières réponses avec Nicolas Hernandez ( 360Learning) et Michel Diaz (Féfaur) dans leur webinar du 17 mars… Près de 400 inscrits à 2 semaines de l'événement : co-animé par 360Learning et Féfaur, le webinar "LMS de l'ère digitale : continuité ou rupture" intéresse visiblement. C'est que les responsables formation sont loin d'être pleinement satisfaits de la facilité d'usage et des services que leur apporte leur plateforme LMS, comme en témoignent nombre d'études (celle de Brandon Hall, par exemple). Ce qu'on leur reproche fréquemment : leur manque de souplesse de paramétrage et d'utilisation ; leur difficulté à prendre en compte les nouveaux usages (mobile et social) du Web ; un trop grand nombre de fonctionnalités souvent inutilisées. La norme Scorm elle-même se voit contestée, sauf dans le cadre restreint mais crucial des formations de mise en conformité : à quoi sert-il en effet de tracer systématiquement les temps passés par les salariés à se former, en particulier quand ces temps sont diffractés en courts moments e-learning qui tiennent autant du support à la performance individuelle ou de la recherche d'information que de l'apprentissage à proprement parler. Idem des scores : très scolaire ce principe d'évaluer systématiquement les connaissances issues d'un e-learning bureautique ou d'un parcours de formation en langue !
Scolaire et en porte-à-faux avec les comportements du salarié moderne, a fortiori quand il appartient à la génération Y qui devient un acteur clé : cette génération croît de 30% par an dans les entreprises américaines (un taux qui ne doit pas être éloigné en Europe), contre une réduction de 28% des baby-boomers ! On ne saurait trop conseiller aux responsables formation de commencer à "designer" leurs offres de formation à partir des us et habitus de cette jeune garde. Car imaginer que les stratégies de formation, et les plateformes LMS qui viennent les soutenir, puissent être épargnées par ce mouvement général de "libération" serait en effet un mauvais calcul. L'entreprise libérée, l'holacratie dont on entend beaucoup parler - conséquence d'une information elle aussi libérée, et d'une prise de pouvoir progressive du consommateur ou de l'apprenant - implique que la formation et les RH fassent leur aggornamiento : objectifs, moyens, process, outils, management… tout doit être examiné de près : servent-ils au mieux les attentes des salariés et de l'entreprise ?
Derrière cette question se cache aussi celle de la transition entre maintenant et après : quelle part de l'existant est-il possible de conserver ? Très concrètement : le fonctionnel et les process LMS utilisés depuis une quinzaine d'années dans les entreprises ont-ils suffisamment évolué pour accompagner la mutation des départements formation, ou bien la situation appelle-t-elle l'émergence de nouvelles solutions ? Des questions qui nourriront le dialogue entre 360Learning et Féfaur, le 17 mars à 11h.
Inscription (gratuite) : "LMS de l'ère digitale : continuité ou rupture ?"
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