Pour commencer, le Game Based Learning ?

Adrien Giraldo : C’est tout simplement la formation quand elle décide d’utiliser les ressorts du jeu en ligne. Une solution qui présente de nombreux avantages : elle est plus évolutive que la réalité virtuelle ou la réalité augmentée, elle permet de personnaliser les contenus et de contrôler ses résultats grâce à une batterie d’indicateurs qui peuvent être adaptés à chaque projet de formation. Par ailleurs, le Game Based Learning selon Gamelearn est fondé sur une solide méthodologie qu’on peut résumer par « attirer, enseigner, captiver », qui se révèle particulièrement utile pour séduire des apprenants fortement sollicités par ailleurs et maintenir durablement leur attention.

Gamelearn s’est donc spécialisée dans le Game Based Learning ?

Adrien Giraldo : Oui, et avec des résultats qui nous placent aux premiers rangs dans le monde. Nous sommes présents dans plus de 60 pays où nous servons 5000 clients, avec une solution qui a été reconnue par 35 prix internationaux.

Quels sont les problèmes que vous promettez de résoudre ?

Adrien Giraldo : L’étude internationale que nous avons récemment menée démontre qu’il y a une divergence entre les services de formation et leurs clients sur ce qu’on appelle une « bonne formation ». Cette divergence vaut notamment pour les formats de formation : si les apprenants privilégient la réalité virtuelle (48 % des répondants) ou la réalité augmentée (46 %), ou les jeux vidéo (45 %) et la gamification (39 %), les services formation délivrent encore principalement des documents texte (71 %), ou des vidéos (62 %) : le jeu, d’une façon générale, n’intègre pas le top 4 ! À ces résultats, s’ajoutent ceux de l’utilité de la formation : 35 % des apprenants se plaignent que la formation reçue n’est pas applicable dans leur travail, quand 71 % des responsables formation se sont empressés de numériser les contenus de formation qui permettent de re-qualifier les compétences en vue d’un hypothétique avenir du travail…

Différences aussi sur la conception et les indicateurs du Digital Learning…

Adrien Giraldo : L’étude est illustration d’une difficulté des services formation à s’adapter au nouveau paradigme de l’organisation apprenante où tout expert de terrain doit pouvoir transmette ses connaissances avec des outils auteurs simples à apprendre et à utiliser : si 35 % des personnes interrogées demandent des outils et des ressources pour aider à la conception de formations en ligne, 48 % des plans de formation sont encore confiés à des fournisseurs extérieurs ou des consultants indépendants… On est encore loin de l’autonomie d'une entreprise qui réussirait à s'appuyer sur ses propres experts ! En matière d’indicateurs, les résultats n’étaient pas vraiment une priorité pour les RH en 2020 : moins de 15 % d’entre elles contrôlent l’impact ou la rentabilité des actions de formation en ligne, alors qu’elles étaient 60 % à prévoir une augmentation de ce budget en 2021, et 80 % à vouloir augmenter leurs dépenses allouées à la technologie !

L’étude Gamelearn propose des solutions ?

Adrien Giraldo : C’est tout son intérêt : l'étude pointe, chez les apprenants comme dans les services formation, les améliorations possibles. Pour les clients internes ou externes, les principales doléances portent sur des formations considérées comme ennuyeuses, manquant d’interactivité ou encore de feed-back… Les responsables formation semblent quant à eux bien décidés à améliorer leurs programmes en y infusant de la gamification et des simulations… C’est l’équilibre proposé par Gamelearn : des formations stimulantes et amusantes, l’apprentissage par l’expérience et un feed-back personnalisé !

Propos recueillis par Michel Diaz

Télécharger le rapport de l'étude