En ce début 2016, le Benchmark européen du Digital Learning mené par CrossKnowledge et Féfaur vient démontrer ce qu’on pressentait : le Digital Learning connaît une croissance exponentielle, qu’explique sa capacité à servir l’agilité des collaborateurs comme leur performance opérationnelle, avec une mention particulière pour l’efficacité commerciale. Commentaires sur quelques résultats. CrossKnowledge, leader des solutions de formation à distance, et Féfaur, un leader européen du conseil indépendant en stratégie Digital Learning, viennent de publier la deuxième édition du Benchmark européen du Digital Learning, qui dresse un paysage saisissant du Digital Learning dans les grandes entreprises européennes, et des progrès accomplis depuis quatre ans.
Parmi les nombreux et riches enseignement de cette étude, qui devrait être largement téléchargée par les responsables formation en quête de benchmarking de leur stratégie, on retiendra tout particulièrement la capacité reconnue au Digital Learning de développer l’agilité des collaborateurs dans un contexte économique incertain et aux évolutions rapides. 68% des répondants placent en effet ce bénéfice attendu en tête de liste. Cela n’étonne pas : le digital jouant un rôle majeur dans les ruptures que doivent affronter les entreprises, la meilleure façon de s’y préparer c’est encore de commencer par se former "en et avec" le Digital Learning (à la fois preuve et moyen de la transformation digitale de l’entreprise). Une capacité qui est confirmée par d’autres résultats du Benchmark, notamment la montée en puissance de la thématique "culture digitale" parmi les champs d'application du Digital Learning plébiscités par les répondants.
Autre enseignement de l’étude : la place que continue d’occuper (pas grand changement de ce point de vue, depuis la première édition) le Digital Learning dans les formations réglementaires : les analystes - Michel Diaz (Féfaur) et Estelle Milo (CrossKnowledge) - rappellent que le e-learning est devenu indispensable pour attester que les formations ont bien été délivrées à tous les salariés concernés par ces mises en conformité réglementaire, les scores obtenus venant en appui des habilitations à exercer.
Pragmatisme donc, comme le révèle aussi l’importance que 63% des répondants (Responsables formation de 114 des 1000 premières entreprises européennes) accordent au Digital Learning dans le support au quotidien à la performance opérationnelle des salariés. Ou encore à la performance commerciale dont il est un soutien majeur, car les forces de ventes apparaissent comme le premier public cible du Digital Learning (pour 67% des répondants), avant les nouveaux embauchés (61%) et les managers (59%) ; la formation des forces de vente permet en effet d’actualiser au mieux les bénéfices du Digital Learning - rationalisation et optimisation des coûts (première opportunité, comme dans le Benchmark 2011), rapidité de déploiement et possibilité de former le plus grand nombre de personnes (ici, la formation de tous les vendeurs lors d’un lancement de produit par exemple).
Conséquence : le Digital Learning connaît un croissance exponentielle ! Les meilleurs indicateurs étant les progrès accomplis depuis 4 ans, d’une part, et des prévisions de croissance… qui ont été réalisées par les entreprises. Plus précisément : 37% des entreprises prévoyaient en 2011 de former plus de 50% de leurs salariés grâce au e-learning à l’horizon 2013 : en 2014, elles sont 36% à déclarer avoir atteint ce résultat… Si leurs prévisions pour 2017 se confirment, 66% des entreprises auront formé leurs salariés grâce au e-learning. De quoi galvaniser les entreprises qui s’y mettent seulement : le Digital Learning s’impose comme le fer de lance des stratégies de formation ; de quoi conforter aussi tous les fournisseurs du Digital Learning : le marché de masse est en vue, mais il y faudra toujours plus de moyens et de capitaux.
Lien de téléchargement : Benchmark Européen du Digital Learning
JLB
|