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L’évaluation : modalité de formation linguistique à part entière
27 SEPTEMBRE 2021 / evaluation / publi-reportage
Charles-Eliott Debourdeau
ceo et fondateur
globalexam
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Évaluation et mise en pratique des formations linguistiques sont au cœur de la méthode GlobalExam : responsabilisé sur ses objectifs de performance linguistique et opérationnelle, l’apprenant est suivi de A à Z grâce à un feed-back qui renforce son niveau d’engagement, et qu'on peut considérer comme partie intégrante de la formation… 

Vous faites le lien entre performance linguistique et performance opérationnelle d’un collaborateur ?

Charles-Eliott Debourdeau : La maîtrise d’une langue affecte directement et de nombreuses manières la performance et la réussite d’un collaborateur. L’utilisation d’une langue étrangère peut être indispensable au quotidien professionnel, notamment en cas d’échanges avec des interlocuteurs internationaux. Mais, surtout, la maîtrise d’une langue a un impact à plus long terme dans la construction de la personnalité et du comportement du collaborateur. En effet, de nombreuses soft skills en découlent : adaptabilité, maîtrise de l’interculturalité, confiance en soi, etc. La maîtrise d’une (ou de plusieurs langues !) est une compétence de plus en plus recherchée, même lorsque le besoin n’est pas quotidien. 

Dans quels métiers, ce constat est-il particulièrement vérifié ?

Charles-Eliott Debourdeau : Evidemment on pense en premier lieu aux métiers liés à l’international tels que le Tourisme et le Transport. Dans de nombreuses ETI, et également dans les grands groupes, le défaut de maîtrise de plusieurs langues est souvent un frein à la progression d’un collaborateur. Gardons-nous toutefois de limiter l’intérêt de la maîtrise des langues à certains métiers ou à certaines entreprises. Un artisan indépendant pourra, par exemple, trouver plus facilement des fournisseurs intéressants et mieux négocier avec eux s’il maîtrise bien l’anglais, et cela même si ses clients sont français ! On peut aussi penser à toutes ces entreprises en hypercroissance dans la Tech qui font très tôt le choix de l’internationalisation, notamment dans leurs recrutements. Pour ces scale-up, l’apprentissage du Français en tant que langue étrangère est un prérequis à la bonne intégration, par exemple, d’ingénieurs informatiques d’Europe de l’Est…

L’intérêt de maîtriser plusieurs langues n’est donc pas directement lié à un niveau d’étude ou à un secteur professionnel. C’est aujourd’hui une compétence extrêmement valorisée sur le marché du travail.

Dès lors, comment contextualiser la formation linguistique au collaborateur et au métier ?

Charles-Eliott Debourdeau : Connaître de manière précise le niveau initial de l'apprenant et l’objectif visé est évidemment indispensable à toute formation. L’efficacité de la formation en découle. C’est pourquoi GlobalExam propose un panel d’évaluations complet et adapté à chaque besoin, permettant de réaliser grâce à un test adaptatif en ligne une évaluation par compétences extrêmement précise.

Une fois cette évaluation réalisée, elle est corrélée avec les compétences visées par chaque apprenant (ce qu’il doit apprendre et les thématiques qui l’intéressent). Nous nous appuyons alors sur notre équipe d’ingénieurs pédagogiques pour concevoir des parcours prenant en compte tous ces éléments. 100 % de nos contenus et modules sont conçus en interne avec toujours la même exigence : répondre à des objectifs précis de montée en compétences linguistiques : c’est une vraie force que de maîtriser toute la chaîne de création de nos formations.

Comment s’assurer que la formation répond bien, de façon continue, à sa finalité initiale ?

Charles-Eliott Debourdeau : Nous suivons de manière très précise la complétion de chaque parcours. Cependant, le nombre d’heures passées sur le portail ne suffit pas à garantir une vraie montée en compétences sur les thématiques retenues. Pour chaque mise en situation, chaque module, et plus globalement chaque parcours, l’apprenant passe donc par différentes phases de validation de compétences. Ce suivi fin permet, d’une part, de suivre l’avancée dans le parcours de formation et, d’autre part, d’identifier très rapidement les éventuelles difficultés ou, au contraire, les trop grandes facilités pour mieux adapter la formation si nécessaire. Aussi, les gestionnaires de formation accèdent à des informations précises et personnalisables à travers leur portail statistique pour un suivi individualisé des progrès et de l’assiduité de leurs apprenants. 

Est-il possible d’ajuster les contenus et formats de formation tout au long du parcours de l’apprenant pour prendre en compte ce feed-back ?

Charles-Eliott Debourdeau : Le pilotage par les équipes formation de nos partenaires, en collaboration avec nos Customer Success Managers, permet de détecter les besoins d’évolution ou d’adaptation de la formation. Le portail permet également aux apprenants de signaler directement à notre service support toute difficulté rencontrée, et de poser les questions nécessaires au bon déroulement de la formation. Le constat reste le même : il n’y a pas de recette miracle pour proposer des formations e-learning personnalisées et engageantes ! C’est avant tout un travail d’ingénierie pédagogique, d’accompagnement de l’apprenant, et un portail offrant un confort et une expérience utilisateur optimale. 

Peut-on calculer la rentabilité des formations linguistiques ?

Charles-Eliott Debourdeau : Il est impératif que les équipes formation évaluent le ROI des formations linguistiques. C’est à quoi vise notre approche par les compétences. La mesure du ROI est propre à chaque entreprise et/ou métier. Ceci dit, il est nécessaire d’observer précisément, post formation, les compétences acquises (niveau CECRL) ainsi que l’impact concret qu’elles ont eu dans le quotidien professionnel, par exemple : les salariés interviennent-ils plus facilement en réunion ? les commerciaux ont-ils augmenté leur taux de transformation, les managers amélioré les échanges dans leur équipe et l’engagement de leurs collaborateurs ? est-ce qu’un recrutement externe a pu être remplacé par une mobilité interne grâce à la montée en compétences linguistiques d’un collaborateur ?

Ce bilan factuel doit être systématiquement accompagné du retour d’expérience de l’apprenant : nous vérifions avec lui son expérience d’apprentissage — le plus souvent exceptionnelle — c’est-à-dire l’ergonomie de la plateforme, la personnalisation de la formation, les progrès valorisés au cours du parcours de formation... Nous nous assurons qu’il se sent désormais plus en confiance pour interagir dans la langue qu’il a travaillée. J’ajouterai enfin que la data anonymisée est partagée avec l’entreprise pour faire évoluer notre collaboration sur différents axes : population de l’entreprise à former ? pour combien de temps, à quelle fréquence et pour quels objectifs ? niveau réel en langue des collaborateurs ?

Il existe bien entendu beaucoup d’autres exemples permettant de mesurer les retombées d’une formation et de pouvoir en mesurer le ROI. Le plus important reste de fixer les critères à mesurer dès la construction de la formation.

Propos recueillis par Michel Diaz

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