Quel est le rôle de "Webedia Learning" dans le groupe Webedia ?

Pauline Rosaz : Webedia est avant tout un éditeur de sites de divertissement aussi connus que 750G, Allociné, jeuxvideo.com. Parallèlement à l’activité de publishing, Webedia Brand Services accompagne les marques dans leur stratégie de contenus, et plus largement les entreprises dans la transformation digitale. C’est là que Webedia Learning trouve sa place avec son activité d’organisme de formation.

Webedia Learning propose des programmes d'acculturation digitale (digital event, reverse mentoring, immersion chez Webedia), des formations aux métiers du digital conçues et animées par nos experts, des ateliers de coaching pour lever les barrières psychologiques que certains rencontrent quand ils entendent "digital".

Enfin, et pour reboucler avec l’activité de publisher, nous mettons au service de la formation notre savoir-faire de créateurs de contenus Web pour concevoir des parcours de digital learning sur-mesure et sur-étagère qui maximisent l’engagement des apprenants. 

Quels sont les formats du Web qui marchent le mieux aujourd’hui ?

Pauline Rosaz : La vidéo est l’un des formats qui marchent le mieux. Elle représente près de 70% des contenus consommés sur le Web. Plus précisément, les vidéos courtes en mode podcast ou en motion design emportent une large audience. Si on y ajoute un ton décalé ou tout du moins authentique, et du storytelling pour créer de l’émotion, l’engagement est d’autant plus élevé. Ces ingrédients font le succès des chaînes des plus grands youtubeurs comme Norman ou Cyprien, qui font d’ailleurs partie de l’écurie des influenceurs de Webedia.

Webedia Learning reprend ces recettes pour les appliquer au digital learning, en considérant que les apprenants et les internautes en quête de divertissement sur le Web sont les mêmes personnes. La limite, ou plutôt le point de vigilance, c’est de bien connaître la cible du programme de digital learning : sa moyenne d’âge surtout mais aussi ses usages afin de bien « doser ». Le ton et les codes ne seront pas repris de la même manière si on cible des seniors ou des jeunes talents. 

Comment mettez-vous en cohérence ces différents formats ?

Pauline Rosaz : C’est le fond qui donne la cohérence et qui prend le pas sur la forme, si bien que les usages du Web nous inspirent sans nous contraindre. Nos programmes sont tutorés par notre coach qui répond aux questions, anime des webinars ou des ateliers en présentiel pour accompagner le digital learning. Alors que l’humain est au cœur même de la formation, le blended learning paraît évidemment la formule la plus adaptée.

Comment le "social learning" s’articule-t-il avec les autres modalités ?

Pauline Rosaz : Le social learning est particulièrement efficace pour des parcours visant une amélioration des savoir-faire : les conseils et échanges de bonnes pratiques entre apprenants sur l’utilisation d’un nouvel outil informatique par exemple ont souvent autant d’importance que les vidéos tutoriels que nous proposons. En revanche, s’il s’agit de travailler sur le savoir-être, on est sur des sujets plus personnels qui invitent les apprenants à plus de pudeur. La possibilité d’échanger en privé avec notre coach est ici plus adaptée. 

Si vous deviez résumer votre proposition de valeur ?

Pauline Rosaz : Mettre notre ADN digital au service de la conception de programmes d’acculturation et de formations digitales, pour maximiser l’engagement des apprenants.  

Quelle est l’actualité de Webedia Learning ?

Pauline Rosaz : Nous sortons actuellement 3 parcours de digital learning sur-étagère. Le premier « Lead Her Ship » est destiné aux femmes cadres et traite du « leadership au féminin ». Il aborde des sujets de savoir-être (gestion du stress, des émotions, marketing de soi…) ce qui est novateur en matière de digital learning. L’accompagnement de notre coach tout au long du parcours est ici plus qu’indispensable. Notre nouveau programme de rapid learning « Bien dans mon job » est destiné à tous les collaborateurs : moins d’une heure pour parcourir 6 modules de vidéos, avec des tests sur les trucs et astuces d'un coach pour mieux gérer son temps, apprendre à mieux communiquer mais aussi déconnecter. Enfin le programme « Être agile au travail », introduit par une vidéo teasing humoristique pour accrocher l’attention de l’apprenant, rappelle les fondamentaux en matière d’agilité et donne des clés pour travailler en mode agile : savoir écouter, co-construire, lâcher prise. La cible est ici large même si les DRH et le management sont particulièrement intéressés par le sujet.