Qu’est-ce qui explique la longévité du Benchmark LMS Féfaur ?

Aude Dellacherie :  La longévité des plateformes LMS ! Le coeur fonctionnel de ces solutions - assemblage et diffusion de parcours de formation à distance, “tracking” des temps et des scores obtenus par les apprenants, reporting - est remarquablement stable. Il continue d’intéresser la plupart des entreprises, sauf peut-être les start-up ! Pour tout ce qui touche en particulier à la mise en conformité, les plateformes LMS sont indispensables à la preuve que les salariés ont bien été formés et qu’ils sont prêts à appliquer une réglementation en situation de travail.

Mais les LMS ont évolué !

Aude Dellacherie : C’est vrai. Leurs fonctionnalités se sont étendues, en répondant aux demandes des professionnels de formation. Par exemple, avec le support des parcours de formation Blended Learning souvent encore cantonnés à un mix de présentiel et de distanciel ; le prolongement de la relation entre le formateur et les apprenants grâce aux fonctionnalités sociales des plateformes en est une autre illustration… Les fournisseurs se sont résolument mis au service de “fonctionnel formation” en proposant aux formateurs des solutions qui décuplent leurs possibilités d’action. en atteste aussi la capacité de certaines plateformes à gérer les compétences voire les référentiels emploi… Mais il faut souligner que les fonctionnalités de base, déjà présentes il y a 20 ans, suffisent largement à justifier l’investissement LMS.

Ces évolutions se traduisent dans le Benchmark ?

Aude Dellacherie : Le Benchmark LMS Féfaur a beaucoup évolué depuis sa création en 2009. D’abord dans notre choix des plateformes qui figurent dans le benchmark. Nous sommes passés de 6 à 13 plateformes entre 2009 et l’édition Juin 2016 qui vient juste de sortir. Y figurent aujourd’hui toutes les plateformes qui conviendront aux entreprises globales, aux PME ou aux organismes de formation. Notre choix est guidé par des critères de couverture fonctionnelle, de base installée dans les entreprises françaises, de qualité et d’exhaustivité des services offerts par les fournisseurs…

Un choix facilité par votre connaissance du terrain…

Aude Dellacherie : C’est essentiel, car il faut dépasser les informations marketing des fournisseurs ! Et même, un entretien avec leurs équipes est utile, mais il ne se substitue pas au retour d’expérience qui provient de nos activités d’accompagnement au choix et au déploiement d’une plateforme en grandeur réelle. Cette information est essentielle pour nos clients : connaître la réalité du terrain au-delà d’un décor parfois séduisant… C’est pourquoi nous avons voulu éviter l’écueil d’un simple catalogue de dizaines de solutions.

Quelles sont les autres évolutions du benchmark ?

Aude Dellacherie : L’édition Juin 2016 représente une refonte majeure. Les responsables formation y retrouveront l’approche qu’ils plébiscitent depuis l’origine, notamment les tableaux et les graphiques comparatifs, les analyses, un volet détaillé par plateforme… L’innovation majeure porte sur la structuration du document par profil d’utilisation - apprenant, manager, formateur, RH… - pour prendre en compte le fait majeur des usages : la qualité de l’expérience utilisateur est une demande forte des entreprises. Par ailleurs cette refonte facilite l’expression des besoins ; la réaction positive des derniers acheteurs montre qu’on les aide ainsi à résoudre un problème épineux.

Vous êtes récemment intervenue au Séminaire annuel LMS de  Féfaur…

Aude Dellacherie : En effet, sur le thème de la conduite d’un projet LMS, pour témoigner de ce que j’apprends au quotidien auprès des clients que j’accompagne dans ce domaine ! Les deux - direction du Benchmark LMS et responsabilité de l’accompagnement LMS - sont parfaitement complémentaires.

FD