Des pionniers qui enregistrent des taux supérieurs de croissance et de profitabilité supérieurs aux autres entreprises… De quoi donner envie à la formation de se transformer elle aussi ! Passage en revue de quelques enseignements de l’étude publiée par CA Technologies et le cabinet Freeform Dynamics. Une étude mondiale auprès de 1.442 hauts responsables informatiques et métiers, dont 506 Européens (Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Suisse et Espagne), dans tous les secteurs d’activité, menée au 3ème trimestre 2015.
Bien sûr il s’agit d’une étude traitant des nouvelles organisations informatiques, et non de la formation en particulier. Mais les bénéfices de la rupture digitale sont assez patents, pour qu’ils puissent pousser la fonction formation à accélérer dans sa transformation.
Par exemple, selon les promoteurs de l’étude : “83 % des entreprises pionnières déclarent que leurs initiatives numériques ont suscité des améliorations quantifiables et importantes en matière de fidélisation clients.”… Quelles initiatives numériques le responsable formation prendra-t-il pour améliorer, de façon quantifiable et importante, la fidélisation des apprenants ? Autre résultat : “71% de ces entreprises pionnières déclarent avoir été en mesure d’ouvrir de nouveaux marchés contre seulement 24% des entreprises moins avancées.”… Question pour le responsable formation : combien de salariés formés (taux de couverture) avant / après vos initiatives numériques (Digital Learning) ? On sait qu’un grand nombre de salariés (au moins dans les PME et les TPE, le retail, etc.) sont des laissés pour compte de la formation, qui doit, du coup, les considérer comme ces “nouveaux marchés” mentionnés par l’étude.
26% des entreprises pionnières du numérique génèrent par ailleurs une croissance de leurs revenus, 32% de leur profitabilité (versus 13% pour celles qui sont restés en retrait). Il faut insister sur ce point que les responsables de formation se verront progressivement incités à développer des revenus directs ou indirects : la formation ne saurait rester seulement un centre de coût ! À l’heure du Digital Learning, elle peut enfin disposer de produits (ressources pédagogiques, services) faciles à distribuer sur le Web, les intranets, ou les extranets qui relient l’entreprise à son réseau de partenaires. Le Web permet aussi de marketer à moindre coût, et même d’inspirer des modèles de tarification (freemium, premium) aux organismes de formation ou aux départements formation internes aux entreprises. À défaut que l’entreprise souhaite facturer ses formations, elle doit pouvoir a minima démontrer les revenus indirects qui en résultent.
Le digital “facteur de performance” est démontré à grande échelle ; il ne tient qu’aux responsables formation d’accroître à leur tour la performance du système dont ils ont la responsabilité. C’est ce que nous souffle l’étude CA Technologies - Freeform Dynamics. En prenant un bon départ : partir des bénéfices qui sont indiqués - amélioration de la relation client, ouverture de nouveaux marchés, croissance des revenus… Lesquels sont d’ores et déjà accessibles au Digital Learning.
Michel Diaz
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